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Arthur Pierre et le Jokari quartet seront en concert à l'Estaminet à Blois le vendredi 4 mars.

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Sébastien Llado "Avec deux ailes" (les Disques de Lily, 2011)

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Dommage, la ville de Blois n'a finalement pas retenu Ben l'Oncle Soul pour animer son concert du 13 juillet, après le feu d'artifice.

Elle est allée chercher un autre chanteur à noeud papillon, le jeune Stromae (maestro en verlan ? belle modestie), plus versé dans le hip-hop et l'électro que dans la soul.

Autre point commun avec Ben l'Oncle Soul,une Victoire de la musique tout récemment acquise.

Pour Stromae, la Victoire des musiques électroniques, pour Ben l'Oncle Soul, la Victoire révélation scène de l'année.

A vous de voir !

Culture, loisirs et plaisirs autour de Blois. Bientôt sur tous vos écrans !

Ben l'Oncle Soul, notre étonnant musicien tourangeau nourri au biberon Ray Charles, à la compote Otis Redding et aux berceuses James Brown, est en lice ce mercredi 9 février 2011 aux Victoires de la musique.

(et une photo inédite signée Patrice Mollet)

Organisation un peu spéciale cette année, les Victoires se joueront en deux temps. Le premier à Lille ce 9 février, consacré aux révélations de l'année, le second à Paris le 1er mars.

Si vous êtes fan de Ben l'Oncle Soul, comme moi (et quelques autres !), vous pouvez suivre et commenter cette soirée des Victoires de la musique en direct ce mercredi 9 février, sur le site internet du journal La Nouvelle République.

Et bien sûr, vous n'aurez pas oublié avant de voter pour Ben l'Oncle Soul !

C'est ce soir vendredi 4 février que le trio de Benoit Lavollée se produit à Tours, au Petit Faucheux. Même si je vous l'ai déjà dit, un petit rappel ne fera pas de mal.

Benoit Lavollée (vibraphone, marimbas), Baptiste Dubreuil (Fender Rhodes, piano) et Nicolas Larmignat (batterie) forment depuis une bonne année déjà un trio plein de promesses.

La qualité de cette jeune formation a d'ailleurs été très rapidement repérée par les professionnels, puisque le trio a été sélectionné parmi les dix groupes finalistes du concours national de jazz de La Défense 2010, ce qui est une vraie référence.

Un concours qui a réussi à Benoit Lavollée, qui a déroché le très envié 1er prix soliste. Comme l'avaient eu avant lui Franck Tortiller, Bojan Z, Julien Lourau, Olivier Ker Ourio, Louis Winsberg... et quelques autres musiciens à la très belle carrière.

Le trio de Benoit Lavollée sort son premier album, curieusement baptisé "Le Symptôme", le 31 mars prochain. Le son sera signé Mathieu Pion, ce qui est aussi un gage de qualité.

Vivant - LAVOLLÉE / DUBREUIL / LARMIGNAT TRiO
envoyé par benoitlavollee. - Regardez la dernière sélection musicale.

A découvrir en avant-première ce vendredi 4 février au Petit Faucheux, en première partie de l'excellent trio de François Corneloup "Noir lumière", avec Simon Goubert (batterie) et Hélène Labarrière (contrebasse). Une musique plus intimiste que le bouillonnant "Next", et qui promet de belles improvisations.

Les jeunes musiciens d'Orléans bâtisseurs de pont poursuivent sans se lasser leurs travaux de décloisonnement musical.

Rappel du principe : un chantier musical ouvert au public chaque vendredi soir, dans les locaux de l'association Musique et équilibre à Orléans, où les matériaux apportés par les uns et les autres tentent de se combiner pour inventer de nouvelles formes, jetant des ponts d'un univers à l'autre.

Les travaux de février 2011 : 

• 4 février. Duo, Marc Béguin (sax) Jérôme Damien (piano) et un invité surprise.
• 11 février. Duo, Alexis Heropoulos (sax), Sébastien Rideau (guitare)
• 18 février. Trio de guitares, Eric Amrofel, Jean Gros, Sébastien Janiou.
• 25 février. Duo, NokXtet Marc Béguin et Jonathan Vinolo (sax)

Tous les concerts ont lieu à 21 h, salle Zappa, 108 rue de Bourgogne à Orléans. C'est gratuit.
Tous les chantiers peuvent être écoutés sur le site internet des Bâtisseurs de pont.

Pas de répit pour les amateurs de jazz saignant !

Février démarre sur les chapeaux de roue, avec deux gros et beaux boeufs à Tours et à Blois à deux jours d'intervalle. Y a moyen de faire les deux !

Mercredi 2 février, à Tours, c'est le MégaBoeuf de Jazz à Tours au Petit Faucheux. Musiques et arts plastiques au programme, dans la salle et dans le hall, avec le trio Vocabulaire de base, et les oeuvres d'Adrien Picard.

Vendredi 4 février à Blois, c'est le rendez-vous mensuel des gourmets de Jazz Libitum dans la cave de l'Estaminet (rue Saint-Lubin). Avec une mise en bouche assurée par le trio tourangeau Turtokay (prononcez tourte aux cailles) du guitariste Thomas Leuwers, à partir de 21h30.

Et tout ceci, à consommer sans aucune modération !

Guillaume Perret "Electric Epic" sera en concert jeudi 3 février au festival de jazz d'Igny (91).

Ce n'est pas la porte à côté.

Mais, grâce à la magie d'Internet, tous les fans de cette formation de jazz-metal hors normes pourront profiter en live du concert d'Electric Epic, en se connectant sur le site de Linas Jazz.

Et ce concert retransmis en direct nous consolera peut-être de la prestation de Guillaume Perret "Electric Epic" au Petit Faucheux à Tours le 12 novembre dernier. Prestation excellente mais bien trop courte !

Artaud "Music from early times" (Discograph, 2010)

L'ovni discographique de la fin 2010 est dans cette pochette lumineuse autant qu'énigmatique. A l'image de la musique d'Artaud, Vincent de son prénom, un homme qui sait aussi soigner ses effets.

La référence suggérée à l'homme de théâtre n'est pas déplacée. Il suffit d'écouter "Music from early times" pour en être convaincu. Questionnements lancinants, déplacement des repères, jeux de faux-semblants, tentation o(b)stinante, réflexions en spirale... Que de points communs entre la quête d'absolu d'Antonin et la méticuleuse déconstruction de Vincent !

Pour autant, "Music from early times" n'est pas abscons, ni hermétique. C'est un album riche et généreux, une musique pleine d'imagination et de couleurs, dans laquelle on se laisse assez rapidement entraîner, une sorte de kaléidoscope géant, ouvert sur un monde merveilleux.

Il y a bien sûr cette tonalité rock progressif des années 70, mais aussi une ambiance mélodique planante comme on disait je crois des premiers Pink Floyd. Il y a aussi une texture harmonique qui me fait penser à Debussy.

Si vous avez aimé "Around Wyatt" de l'ONJ, vous retrouverez cette "patte" d'Artaud qui en a signé tous les arrangements. Mais aussi la "griffe" de Daniel Yvinec, patron de l'ONJ et directeur artistique de ce "Music from early times".

Les musiciens de cet album sont évidemment à la hauteur du joyau : Frédéric Couderc (clarinettes, sax, coudophone, cor anglais), Vincent Lafont (Fender Rhodes, synthétiseurs, électronique), Fabrice Moreau (batterie) épaulent avec talent Vincent Artaud (guitare basse, claviers, programmations).

"Music from early times" est un album hallucinant et hypnotique, dont on devient très rapidement dépendant. En toute légalité ! Pourquoi se priver ?